Ca te dirait d’aller voir les volcans et Chambord ?

Après 6 jours improvisés en Haute-Loire (cfr. Bonjour les Cév…. Ha bah non, on est resté en Haute Loire), il est temps de remonter peu à peu vers le Nord. On s’offre un arrêt au pied des volcans d’Auvergne avant la visite du Château de Chambord.

Vendredi 4 aout : on quitte la Haute-Loire en fin d’après-midi et on prend la direction de la Chaîne des Dômes, 120kms au Nord Ouest de la Chaise Dieu ; deux heures de route, le temps de regarder où dormir. On tente pour la première fois le réseau France Passion et notre choix se porte sur une ferme auvergnate à Coheix (Mazaye) dans la partie Monts Dômes (le Nord de la Chaîne). C’est autre chose que les aires de camping cars : les gens se parlent ! D’où venez-vous, où allez-vous, etc… Les propriétaires, producteurs de charcuterie, ne sont pas là. Dommage, il nous manquait du saucisson pour l’apéro.  

Samedi 5 aout : il fait plus frais et couvert. Et ça joue sur notre ressenti : cette région de l’Auvergne nous paraît beaucoup moins belle. On se rend à la Maison du parc des volcans où on s’interroge du meilleur moment pour visiter le Puy de Dôme. L’une des stewards dit : aujourd’hui c’est top, demain sûrement pas… et l’autre : demain c’est top, sûrement pas aujourd’hui... On est bien avancé. On décide de faire le tour à pied d’un des Puys les plus emblématiques : le Puy Pariou, célèbre pour la pub Volvic, grâce à son cône esthétiquement parfait. La balade démarre depuis un parking largement fréquenté (Parking des Goules). Le chemin débute dans les bois et plus on monte, plus c’est déboisé. Le déboisement est volontaire pour mettre en valeur le patrimoine naturel de la Chaîne. Ça permet d’apprécier pleinement la profondeur du cratère ! En quittant le cratère, vue sur le Puy de Dôme, notre rendez-vous de demain. 

A court d’idées et de saucissons, on retourne à la ferme France Passion à Coheix. Les propriétaires sont là, l’occasion de faire le plein et de discuter des machines agricoles.

Dimanche 6 aout, il fait dégagé ! On part à l’assaut du Puy de Dôme (1465m d’alt., Grand site de France) mais en empruntant le Panoramique des Dômes, un train à crémaillère. Au sommet, se trouvent un espace muséographie, une station météorologique ainsi que les ruines du temple de Mercure. Mais la grosse surprise sera le nombre de parapentes, l’occasion pour ELLE de voir les paysages de la Chaîne et de fêter un peu en avance son anniversaire ! On profite de la vue et du soleil avant de redescendre par le train dans lequel ELLE se fera draguée par un pti mec de 3 ans haut comme 3 pommes… Non mais ! 

Globalement, on a été déçu par ce coin d’Auvergne. Hormis la Chaîne, peu de charme dans les villages. Le Puy de Dôme est un site où il y a beaucoup de monde mais il est aisément accessible. Un bémol, le parking camping car est un peu plus haut et squatté par des autos. En haut, on y apprécie la vue et les explications mais on a pas ressenti la même chose qu’au Mont Mézenc. La balade du Puy Pariou nous a plus ravis, surtout passer de l’autre côté et abandonner la foule qui se contente d’un aller-retour. L’idéal pour apprécier le paysage reste quand même le parapente.

Il est tard, l’heure de reprendre Homer et de songer où dormir. Content de la formule France Passion, on se pose 130kms plus au Nord dans une ferme d’élevage de bisons à Audes (au Nord de Montluçon), appelée Tatanka – Buffalo Bison tenue par un fan des States, très bizarre mais gentil. 

Lundi  7 aout sera consacré à la route. Objectif : monter sur Chambord. Il fait ensoleillé. Petit arrêt à la base de loisirs nautiques de Belle Isle à Châteauroux où se trouve un lac… Mais l’odeur et la qualité de l’eau est bien loin de celles du Lac d’Issarlès. ELLE a l’impression de sentir la vase en sortant. LUI sieste toute l’après-midi, il faut dire que les vacances n’ont pas été de tout repos.

Après cette pause, en route vers notre hôtel, cette fois-ci un vignoble, le Domaine de l’Aumônière, à Cour Cheverny du réseau France Passion. L’accueil est très sympa et notre hôtesse semble…. beurrée. On discute de la difficulté du métier : endettements, mauvaise météo et récoltes maigres cette année à cause du gel. On visite la cave, on déguste et on succombe. On fait le plein, les bouteilles sont très bon marché. En plus, le cépage est unique : il a été introduit par François Ier en 1519 à son retour d’Italie. Et chose à noter : il n’y a que des blancs sous l’étiquette Cour Cheverny (plus d’infos ici). On n’a pas résisté à ouvrir un bouteille le soir même et à vrai dire, on ne pense pas avoir dîner ce soir là… Souvenirs un peu flous.

Mardi 8 aout, on se lève de bonne heure. On salue nos hôtes. Bien que ceux-ci nous aient recommandé le Château de Cheverny (celui de Moulinsart pour nous, les Belges) pour ses intérieurs, on vote Chambord. Les parkings sont bien faits et à proximité de l’entrée du site. Plusieurs guichets sont ouverts pour les billets  ; il y a du monde mais on ne le ressent pas trop. On choisit la formule « visite insolite » avec une super jeune guide. Le parcours nous fera découvrir le Château et des parties habituellement fermées. On a du pot, le Château n’est pas en travaux ! (la construction étant en pierre calcaire, elle nécessite énormément d’entretien). Comme nous en avaient avertis les vignerons, le Château est vide, pas de mobilier… Mais sa conception architecturale (et le mystère qui l’entoure) est bluffante. Après la visite, on déambule dans les alentours, histoire de profiter de la vue. 

On récupère Homer qui affiche désormais plus de 3.000 kms au compteur et on décide de rouler 200kms avant de faire une nouvelle étape France Passion chez un agriculteur converti en pâtissier occasionnel. Une fois bien installés, on recevra une visite inattendue durant le souper… (vidéo

Mercredi 9 aout, on prend le temps de se lever. On démarre en veillant à ce que notre visiteur d’hier soir ne soit pas dans le van. Derniers kilomètres à notre aise avant de rentrer sur Liège.

En conclusion, de cette troisième partie de vacances, on retiendra surtout la découverte de France Passion  que l’on conseille vivement.

Enfin, pour les pleins et vidanges, sur un séjour de 21 jours-19 nuits (dont 9 nuits en gîte), nous avons fait 5 pleins et vidanges pas toujours par nécessité mais simplement parfois parce que l’occasion se présentait :

  • le 29 juillet : on a profité du gîte de l’Escargot fugueur pour refaire un plein d’eau et vidanger.
  • le 1er aout : bien que notre réserve d’eau affichait encore 50%, on a profité d’avoir une borne à proximité aux Estables et ce, en prévision des douches du soir qui allaient être longues (après une balade éprouvante autour du Mont Mézenc).
  • le 4 aout : dans une borne près de la Chaise Dieu, on fera l’expérience des jetons trouvés difficilement.
  • le 6 aout : dans une borne à Orcives qui nous aura arnaqué de deux euros.
  • le 10 aout : vidange au calme à la maison (et nettoyage).

 

Toutes les étapes du voyage France été 2017 :

Bonjour les Cév…. Ha bah non, on est resté en Haute Loire

Après 9 jours en famille et plusieurs nuitées en gîte en Savoie et Haute-Savoie , on a pris la direction de la Haute-Loire. Plus précisément, Le Chambon-sur-Lignon où un ami grenoblois nous a accueillis pendant 2 jours dans son gîte, le Gîte des Vellavi. (cfr. Les vacances sont enfin là, on est ready)

Dimanche soir, après les adieux aux amis, nous logeons dans Homer devant le gîte, prêts à tailler la route vers les Cévennes dès demain matin. 

C’était sans compter sur un réveil tardif le lendemain, lundi 31 juillet, 11h… Oups, pas de pain. Vite partir à pied en quête du petit déj’ dans le village. ELLE se remémore les quelques chemins de la veille et flâne dans le bourg très agréable. L’occasion de repérer quelques boutiques, resto, etc. Le temps passe et LUI attend son petit déj’. Il devra encore attendre ; ELLE s’est trompée sur le chemin du retour, détour d’un kilomètre…

On fait le point. A vrai dire, nous sommes exténués. Les jours précédents en famille et entre amis nous ont mis sur les rotules. ELLE a le mal de la maison et n’a pas encore trouvé son rythme. On songe à remonter et en même temps à toutes les belles choses qu’on pourrait voir. On regarde la distance qui nous sépare des Cévennes. On peut vite y être. On check en vitesse la météo : alerte incendie et canicule dans la région. On supporte déjà difficilement les 32°C en Haute-Loire. Après une heure, on décide de changer nos plans. Le propriétaire du gîte nous a bien vendu la région. On restera finalement dans le coin ! 

Le village Le Chambon-sur-Lignon avait l’air très agréable, on prend le temps de s’y balader l’après midi et d’aller à l’office du tourisme pour se renseigner sur notre nouvelle destination vacances. 

Le soir venu : manger ! On avait repéré une friterie belge à Tence mais elle était fermé le dimanche. Deuxième essai, à nouveau fermée ! On se rabat sur une friterie française. Entre mayo et ketchup, on planifie notre journée du lendemain et direction le Mont Mézenc à une cinquantaine de kilomètres (à cheval sur l’Ardèche et la Haute-Loire). Et là, on en a pris plein les yeux ! La route est superbe, des vallons, des bois, peu de véhicules, un vent qui se lève et un soleil qui se couche. On essaie un premier endroit pour dormir, trop exposé au vent et impossible de se garer à plat. On roule  in fine jusqu’au pied du Mont, à 1560m d’alt., sur le parking, départ de balades. On croise des Lyonnais dans un motorhome qui nous confirment que c’est un bon spot pour dormir car le vent est bien là.

Mardi 1er aout : « Le Tour du Mont Mézenc », dénivelé de 385m, 13km.  Splendide, on passe dans des zones plus boisées et forestières, près des prés… Tout ça nous fait oublier que nous sommes à 1500m d’alt. Le paysage n’a rien avoir avec les Alpes. Les indigènes du plat pays sont ravis ! 

La boucle s’achève peu à peu mais confusion dans le fléchage, on se trompe… 3,5 bornes au minimum en plus dans les jambes ! Engueulades : l’un marche loin devant, l’autre loin derrière… Et en plus, plus de batterie sur la montre GPS ! La prochaine fois on veillera à la recharger et  à encoder les coordonnées précises du départ.  Il est 13h30, on pourrait manger un boeuf ! La baguette suffira moyennement. 

Après une brève sieste, on décide de monter jusqu’au sommet (1749m d’alt.), ascension très facile. Il y a du monde. Le  vent nous fouette littéralement les jambes.

La fin de journée approche. Où dormir ? Le village Les Estables, à 4km, offre une aire pour camping car et la possibilité de charger et vidanger à la station service. Première expérience d’une aire : un parking, chacun garé, personne ne se parle. Un peu déçus. 

Le lendemain, mercredi 2 aout, on passe en vitesse à l’office du tourisme… Beaucoup moins serviables et informés qu’au Chambon. ELLE propose d’aller à la source de la Loire, au Mont Gerbier de Jonc et de suivre le cours d’eau. A vrai dire, on n’a pas vu la source même… Dommage. On suit le fleuve et traverse les villages. Vers midi, arrêt au Lac d’Issarlès, lac naturel dans un ancien cratère volcanique (vidéo). Une merveille ; l’eau est claire et très propre : une baignade s’impose ! Direction ensuite le Goudet. Beaucoup de rues du village semblent être en travaux et le cours d’eau semble …  » BORDEL, fais gaffe !  » Juste le temps de freiner après un virage et d’éviter de mettre Homer dans un effondrement de chaussée. Quelques manoeuvres prudentes s’imposent. On sort du village avec le palpitant à 150.

Village suivant, Saint Martin de Fougères, plus précisément les Salles, départ d’une balade qui nous plongent au bord des rives de la Loire : 3kms de balade, temps estimé 1h. On ne le sait pas encore mais on va souffrir, ça descend sec et ça remonte sec. La balade nous amène au Mas de Bonnefont, une ferme du 19°siècle, appartenant à l’association SOS Loire vivante qui se bat notamment pour la conservation des rives sauvages du fleuve. On y croise un bénévole octogénaire vivant sur place et se déplaçant en vélo. Vélo qu’il laisse 300m en haut du sentier. Respect ! 

Après avoir remonté péniblement, on se pose sur le parking de la balade, en réalité une prairie. On déballe la toile et les lamzac. On est bien et on ne bougera pas ! On croise un fermier au volant de son tracteur à qui on fait signe pour demander si on peut dormir sur place, sa réponse semble oui. Bonheur ! Bémol, une moissonneuse nous réveillera en sursaut vers 23h30.  

Jeudi 3 aout, direction la ville du Puy-en-Velay pour un peu de culture (vidéo) ! Il fait méga chaud… 35°C. On se gare sur un parking municipal à côté de la veille ville en plein soleil. Pas le choix de mettre le frigo au max. On se met à l’abri de la fournaise dans les vieilles pierres.

Au programme :

  • le Camino, consacré au Chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Très belle expo montrant à quel point l’expérience est éprouvante physiquement et mentalement et comment elle met le pèlerin face à lui même.
  • La Cathédrale Notre-Dame du Puy, passage obligé pour les pèlerins. L’édifice se distingue par l’entrée : on y accède par un escalier monumental qui nous amène au centre de la Cathédrale. Autre caractéristique : des travées ont été construites dans le vide pour rattraper un dénivelé de 17m !
  • La statue de Notre-Dame de France (et même sa tête !). Construite avec les canons de Sebastopol (assiégée lors de la guerre de Crimée) sur le Rocher Corneille, point culminant de la ville. Elle mesure 16m (22,70m avec le piédestal) pour 835 tonnes. On peut pénétrer à l’intérieur et grimper dans sa chevelure. Expérience tentée seulement par ELLE, LUI ayant le vertige. D’ailleurs, ELLE aura un blocage au moment de descendre de la chevelure. De ce site, on aperçoit toute la ville, les autres monuments dont le Rocher Saint-Michel d’Aiguilhe qui de là parait immense et au loin, la forteresse Polignac. 
  • Le Rocher Saint-Michel d’Aiguilhe est la cheminée d’un ancien volcan sur laquelle a été construite une chapelle qui en fait, est toute petite. De là, vue sur Homer.
  • La vieille ville (ruelles, lentilles, dentelles… ).

Il est presque 18h, on retourne au van. Homer a eu chaud ! On ventile avant de monter dedans. Direction la forteresse de Polignac à 5kms. On dormira au pied du village sur un parking entouré de prés, ready pour la visite du lendemain.

Vendredi 4 aout : go go go pour la Forteresse de Polignac (vidéo). Misère, il fait toujours 32°C et il faut encore monter à pattes, nos pattes sont mortes de la veille. Mais la visite vaut le coup. La vue, l’Histoire et les anecdotes.

Direction ensuite la Chaise Dieu, 40kms au Nord où on déjeune et où on souffle un peu. Le lieu est une abbaye qui accueille annuellement un festival de musique classique. C’est aussi l’oeuvre d’un pape mégalomane, Clément VI. On doit attendre pour visiter l’intérieur : sont célébrées les funérailles du pharmacien du village. On y flâne et on est surtout surpris par la taille de la bâtisse et la manière dont elle se « camoufle » dans le village. Impossible de la voir au loin, il faut attendre d’être au plus près pour l’apercevoir. 

Après cette visite, il nous semble avoir fait le tour du Département de la Haute-Loire. Gardons-en pour une prochaine fois. Remontons doucement… Les volcans d’Auvergne ne sont pas si loin…

Les étapes parcourues à ce stade du voyage

Les vacances sont enfin là, on est readyyyyyyy !

Mercredi 19 juillet, les congés sont enfin là…. et le départ est pour demain. Donc préparatifs.

Cette fois-ci, nous enlevons un des deux lits du haut. Ça nous évitera, en pleine nuit, de nous cogner  (cfr. Premier test, on the beach) ou encore de jouer les contorsionnistes pour aller aux WC. Le lit d’en haut restant nous servira pour y mettre nos plus beaux vêtements de cérémonie. En parlant de fringues… j’avoue… On a abusé ! En trois semaines, on aura porté le quart de la moitié de ce qu’on avait emporté… En gros, il y avait des fringues et chaussures dans quasi tous les rangements (ceux en haut du lit, dans la penderie et au-dessus de la table… partout). Enfin, ça nous a permis de nous rendre compte du grand volume de ces placards et d’avoir un large choix pour nous vêtir 😉 Dans les autres préparatifs : papier wc soluble, produits d’entretien, deuxième bonbonne de gaz, plein d’eau et de carbu, etc. On choisit de prendre nos deux Lamzac et deux simples tabourets pliables à la place des chaises pliantes plus encombrantes.

Pour la nourriture, nous n’avons pris que quelques conserves et pâtes lyophilisés et les restes du frigo de la maison. D’une part, car le prix est sensiblement le même en France qu’en Belgique, inutile donc de charger et d’autre part, car avant d’être Ontheroad, nous passerions 9 jours en gîte.

Le projet de notre voyage était le suivant : descendre en Savoie et y rester du 21 au 29 juillet pour des vacances en famille et un mariage ; passer en Haute-Loire deux jours pour rejoindre les Cévennes et voir Chambord en remontant.

20 Juillet 2017, attention au départ !  Il est 7h30, le temps de nous mettre en route…. Direction la Savoie, 784kms.

On est plusieurs véhicules à faire le trajet ; on prend les autoroutes et les péages. Pour plus de facilités, nous avons commandé le badge qui permet de ne pas devoir sortir systématiquement carte bancaire ou monnaie et de pouvoir passer dans les files télépéages (celles où on ne s’arrête pas). A noter que pour un van ou un camping car, les bornes de péages sont toujours trop basses par rapport au conducteur… Donc multiples avantages. 

Après avoir pris notre temps, arrivée à Bellecombe-en-Bauges (Savoie) vers 19h30 (quelques embouteillages au Luxembourg et à Annecy). On a logé dans Homer au bord de la route à quelques centaines de mètres de la mairie, aux premières loges pour le mariage.

Première nuit, très bonne… quoique… ce fichu panneau de contrôle projette une lumière digne des spots de Lloret de Mar… Quelques jours plus tard, exaspérés, on découpera un carton qu’on collera avec un morceau de toile isolante.

 

Carton magique anti lumière

 

Au réveil, une superbe vue… Nous n’avons pas le temps de l’admirer ; nous devons nous faire beaux. Passage à la douche et premier soucis. Le chauffage ne fonctionne pas. Pour rappel, notre système de chauffage est sur le carburant et chauffe autant l’air que l’eau. Donc pas d’eau chaude. Les modes d’emploi sont nos amis sauf quand le code d’erreur ne s’y retrouve pas… Là, c’est Google qui redevient Best friend forever. Le code indique que la fenêtre au-dessus de la dînette est ouverte. Or, si cette fenêtre est ouverte, le chauffage ne s’enclenche pas. Mais là, ce n’était pas le cas. En y regardant de plus près, on a vu que le contacteur faisait défaut. Système D dans l’urgence : on a à nouveau découpé un bout de carton qu’on a plié et replié et on l’a glissé entre le loquet de la fenêtre et le contacteur. Ca a marché pour toute la durée du séjour. 

Carton magique pour chauffage

Après la cérémonie civile, nous quittons ce hameau pour nous rendre à 90 kms de là, en Haute-Savoie, au gîte du Passant (Le Reposoir). Mais à peine avoir passé la plaque d’agglomération, dans un virage, qu’on entend un bam ! … On avait pas fermé le frigo et nos précieuses bières s’en sont allées éclabousser tout le sol et les parois… On éponge vite, vite et nous restons sur les départementales avec le frigo bien fermé. La pluie nous rattrape, ça monte, ça descend. La consommation augmente. On arrive au gîte, enfin à 1km de l’entrée car le chemin pour y accéder est impraticable pour des véhicules de 3,5tonnes surtout vu les conditions climatiques du jour. En attendant le 4*4 du gîte qui fera la navette, on passe produits et serpillère pour se débarrasser de l’odeur de bière. Homer restera 48 heures en stand by, garé sagement. Et pendant ces mêmes 48 heures, le frigo est resté sur le gaz à fond alors qu’il faisait 15°C. On s’étonnera plus tard de notre grosse consommation. 

Deux jours plus tard, on quitte les jeunes mariés pour nous rendre à l’Escargot Fugueur à Saint Germain-sur-Rhône, toujours en Haute Savoie mais à la frontière avec l’Ain. Soit près de 90kms dont une partie à nouveau sur autoroute. On restera 6 jours en famille dans ce petit coin, le temps de prendre beaucoup de force (apéro, apéro…) avant le vrai roadtrip. On prendra le temps de visiter notamment Fort l’Ecluse et les Pertes de la Valserine

Samedi 29 juillet, dernière petite lessive, histoire d’être tranquille et au revoir la famille…  Direction la Haute-Loire à Le Chambon-sur-Lignon où un ami a ouvert un gîte, le Gîte des Vellavi. 240kms, trois heures de route en passant par Lyon.

Petite anecdote… Après 15kms parcourus, nous empruntons l’autoroute à Bellegarde et nous faisons honneur à la tradition des routards : on embarque deux autostoppeuses espagnoles émigrées en Angleterre en vacances en France. Leur look est là… L’odeur aussi… On sent les économies en douche. On les drop à Lyon où de là, elles prendraient la direction du Verdon. On profite du déjeuner pour se poser sur aire d’autoroute et aérer le van. 

Le paysage change peu à peu et nous rappelle nos Ardennes belges… A la différence, c’est que nous sommes à plus de 1.000m d’alt. La région est belle et prometteuse ; le département s’est paré des couleurs des trois courses cyclistes ; le village du Chambon très agréable…. mais nous n’y resterons qu’un we…. quoique….

En conclusion, même si nous avons peu vécu dans Homer, cette première partie de vacances nous aura permis de nous rappeler

  • matos primordial : badge pour péage, torchons, toile isolante, un peu de carton
  • bons réflexes à avoir : vérifier la fermeture du frigo et modifier l’alimentation selon la température ou si on roule ou pas (gaz, 12v, 220v) !

Les étapes parcourues à ce stade du voyage.

Premier test, on the Beach !

Ca y’est !!! On a enfin reçu Homer avec 23 jours de retard. Il était temps ; nous avions programmé un we à la côté belge où nous assurions l’intendance pour un groupe de 15 personnes. 

Concrètement, la journée a démarré sur les chapeaux de roues ! Réception à 9h du fourgon, dernier check des options, le plein de diesel et d’eau (deux réservoirs de 90 et 100 litres à remplir, ça prend du temps), chargement des indispensables, des courses, du matériel et des habits, le tout à la hâte. Encodage du GPS ; on démarre enfin !

Constats sur les premiers kilomètres : la largeur plus imposante qu’une voiture (2,05m) n’est pas trop dérangeante au contraire de la prise des tournants (plus proche de celle d’un bus)… attention à ne pas cogner le véhicule !!! Élément perturbant : l’absence de rétroviseur central… Un check à gauche, au centre (Ah non y a pas) et à droite. En parlant de rétroviseurs… On a oublié de demander comment se règlent les petits rétro latéraux, ceux pour l’angle mort. Beau Papa nous fournira la réponse quelques jours plus tard : « Visualisez vos roues arrières et au plus bas possible. »

La position de conduite est très agréable, assis comme sur une chaise, même s’il a fallu trouver le bon réglage du siège pour avoir une visibilité correcte du tableau de bord. On a d’ailleurs constaté que le volant se règle en hauteur mais pas en profondeur. Et ces accoudoirs, quel repos… et ces immenses vide-poches latéraux et cette place entre conducteur et passager… Bonheur ! 

Les feux de circulation et les virages s’enchaînent et nouveaux constats : la première est une vitesse de pur démarrage, donc vite passer la deuxième qui a du couple. La troisième est peu embrayée.  A 50kms/h, le système nous recommande la quatrième et à 70kms/h, la sixième. Nouveau moteur oblige, nous ne montons pas dans les tours. Par contre, le véhicule roule bien, on atteint sans difficultés les 120kms/h (compteur), soit 113kms/h (gps) mais on constate que la vitesse optimale sur autoroute pour la consommation est 110kms/h (compteur) ; il faudra en tenir compte lors des prochains voyages (coût et durée).

On se met dans l’ambiance : fond musical de circonstance. Et là, même avec le super système d’auto radio de remplacement, l’absence de commandes au volant se fait sentir. On s’y fera sûrement et on connaîtra d’ici peu par cœur les touches de l’auto radio. Celui-ci est à 90% tactile ; très vite, les traces de doigts salissent l’écran et empêchent un affichage optimal (ou est-ce encore un réglage à trouver ?). En tout cas, l’écran est inclinable et en plus, le système est DAB (radio numérique) ; on règle quelques stations mais on ne trouve pas comment régler celles qui n’existent qu’en FM. On a pas trouvé non plus comment changer la voix hyper agaçante du GPS mais bien comment encoder le marquage pour la caméra de recul. Un point pour nous ! 

Quant aux commandes au volant, après une lecture express du mode d’emploi, on acquiert vite la maîtrise du régulateur de vitesse. Le mettre en positon ON, lever la commande vers le haut une seconde, il est enclenché. Un cran correspond à 1km/h. 

Pour ce qui est du volume de chargement… 4 casiers de Jupiler, trois cageots de nourriture, une tente de 8 personnes, une table de camping, deux fauteuils de camping, le quick-fit, etc. Et y avait encore de la place d’autant qu’on a chargé dans la précipitation ! Dans le frigo : des tupperwares, deux cubi de vin et d’autres frais. En jouant à Tetris, on aurait pu y glisser encore des produits 🙂 

Arrivés à destination après 3h45 de route (merci la mobilité belge).

L’installation : on se branche au 220v et on souhaite monter le quick-fit. On déplie la toile, on sort les piquets, puis…. et puis, on sèche sur comment régler la hauteur des piquets. Il y a un clip mais on n’ose pas forcer… Un peu d’énervement, on replie, on réessaye, on déplie la toile, on sort les piquets, puis…. et puis, on ose forcer. C’est gagné, les piquets sont ajustés en hauteur. Mais, le vent souffle et le quick-fit n’est pas un auvent de caravane, autrement dit, c’est beaucoup plus fragile face au vent. On remballe le tout en se disant qu’on le tentera plus tard.

Comme on est branché, on change la source d’alimentation du frigo. Il y a trois possibilités :

  • en roulant, c’est en 12v sur la batterie ; il ne refroidit pas mais garde au frais.
  • à l’arrêt, en autonomie, c’est sur le gaz ; il refroidit.
  • à l’arrêt, branché, c’est sur le 220v ;  il refroidit.

Bref, autant adopter vite le bon réflexe sinon plus de batteries ou de gaz d’autant qu’il n’y a pas de petite alarme (on a d’ailleurs oublié de faire le changement sur le chemin du retour et on s’en est rappelé après plusieurs kilomètres sans conséquences).  Après quelques heures sur le 220v,  il refroidit très, très bien !

Après un premier repas, la consigne pour tout le monde est d’essuyer son assiette avec un essuie-tout. Pourquoi ? Car cela enlève pas mal de graisse et de restes alimentaires avant une éventuelle vaisselle. S’il y a trop de graisse, la tendance est de changer l’eau de l’évier à plusieurs reprises. Or un réservoir de 100l d’eau implique un comportement économe. De plus, si il y a des restes, ils tombent dans les canalisations et bonjour l’odeur (il vaux mieux rouler avec les bouchons mis).

Première nuit.  On a laissé les quatre couchages et nous dormons sur les deux du bas. Après un premier ressenti claustrophobe qui s’évapore en trente secondes, le sommeil arrive. Nos gabarits moyens supportent avec aisance la largeur du lit (135cm). Sa longueur (185cm) est un peu plus contraignante pour LUI selon les positions de sommeil. Le sommier et la densité du matelas sont un régal. Les stores occultant efficaces ; il y a très peu de lumière naturelle dans le van, ce qui sera pratique en Norvège au soleil de minuit ! Nous avons passé une très bonne nuit.  La seconde sera marqué pour ELLE par un oubli du lit supérieur, lui occasionnant ainsi une superbe bosse sur le front, cumulée à un coup sur le petit orteil en voulant fermer la porte coulissante de la salle de bain… Tous les jurons wallons y sont passés ! 

Au réveil, habillage. Les vêtements d’ELLE ont été glissés dans le rangement au-dessus de la cabine. Peu pratique car peu de hauteur, pas facile d’extirper son t-shirt. Ses vêtements à LUI ont été rangés dans l’armoire au dessus de la table. L’espace est trop grand, tout est en boule. On mettra une planche verticale coupée à dimension avec un gabarit en carton pour diviser l’armoire en deux et éviter que les fringues se mélangent.

Au retour de la plage, du sable plein la tête… Une douche s’impose. Halte ! Tu la prendras dehors ! On ouvre la fenêtre de la salle de bain et on sort la douchette. ELLE se désensable, surtout les cheveux. Il fait frisquet, une eau tiède fait du bien. Là encore, il faut gérer : la réserve d’eau chaude est de 10l. Désensablée, direction la vraie douche à l’intérieur. Le rideau se clip aux parois, il ne colle donc pas au corps après 1 minute et protège globalement bien la cabine, même s’il vaut mieux bouger le PQ. Pour poser ses petits produits, deux solutions : soit par terre, soit dans le petit évier (derrière le rideau). Se laver les cheveux, surtout pour ELLE, est vraiment compliqué… ça se met partout, il faut bien rincer, ça tombe dans le bac, ça bouchonne… Bref, pour ELLE, le shampoing sera désormais sec, en camping ou en extérieur. Pour s’essuyer, c’est plus facile de le faire porte ouverte. On avait emporté des essuies (serviettes) standards, on prendra désormais des microfibres (plus petits, séchage plus rapide, moins odorant).

Après plusieurs heures dans la brise et la pluie du bord de mer, les corps sont groggy. On test le chauffage (qui fonctionne sur le diesel). Wawww ! Cela va très vite pour réchauffer un si petit volume. 

Dernière chose, le wc chimique. Celui-ci étant dans la même cabine que la douche, il est assez haut. Comme on aime pas trop avoir les pieds qui balancent dans le vide, on a pris un petit tabouret pliable ; il aura sûrement d’autres usages.  La cassette se remplit assez vite et pèse son poids. L’idéal est de la vider après avoir un peu roulé afin que tout soit dissout grâce aux produits. Comme il n’y a aucun point de vidange près de chez nous, on a l’a fait au camping. Conseil d’un expérimenté : « si tu utilises des produits écolo, tu peux la vider sur ton composte » … On y pensera. 

Dimanche matin, retour maison. On le décharge et prend le temps de le ranger correctement. Cela nous fait gagner encore de l’espace. Une bonne surprise du volume et des possibilités de rangement (à tester sur une période plus longue cet été). Un coup d’aspirateur et de produit nettoyant dans la salle de bain et dans la kitchenette. C’est toujours plus agréable et facile de repartir avec un véhicule propre. On sait que nous devrons compter plus ou moins 1h30 à chaque retour d’escapade.

Voilà pour une première qui nous a ravis, même si nous n’avons pas pu le tester dans toutes les conditions.

Options, où êtes-vous ???

C’est avec beaucoup d’impatience que nous attendions l’arrivée d’Homer programmée pour le 20 mai dernier.

Après un premier soucis de livraison (sans trop savoir lequel), le vendeur nous annonce qu’Homer est enfin arrivé avec dix jours de retard. Emballés, nous profitons d’un samedi pour lui rendre visite avant l’installation des dernières options (panneau solaire, auvent, deuxième batterie, etc. ) et là… GROS GROS GROS soucis.

Il manque les commandes au volant, le GPS et la caméra de recul ; il n’y a pas non plus la place pour une deuxième batterie cellule en dessous de la banquette arrière alors qu’on nous a laissés la commander. A cet endroit, se trouve le système de chauffage. Vous me direz :  » il y a 20 ans, on avait pas tout ça ! »  ;  je vous répondrai : « Oui, mais avec la somme déboursée, on veut ce pour quoi on a payé ! « .

Les vendeurs nous informent que  « ce n’est pas la première fois que les vans de cette édition limitée sortent avec ces problèmes… ». Notre tension artérielle passe de 12 à 15 pour atteindre 18… Nous exigeons de voir le patron et de discuter avec lui des solutions envisageables. Celui-ci est très embarrassé ; mauvaise pub’ en perspective. Nous leur laissons quelques jours, le temps de contacter Fiat et Chausson, pour étudier les pistes possibles. Ces pistes, nous les cherchons aussi de notre côté :

  • l’absence de GPS et caméra de recul semble solutionnable avec l’installation d’un autre système. Pourquoi pas… à réfléchir… mais une installation ultérieure engendrerait la perte de certaines fonctionnalités : les commandes vocales, la lecture des sms sur l’auto radio, … éléments  d’origine annoncés dans l’édition limitée (série spéciale du véhicule)
  • les commandes au volant d’origine Fiat, fournies sur cette édition limitée, sont absentes ! Première piste : remplacer le volant chez Fiat. Malheureusement, cela imposerait un tout nouveau câblage car le système électrique est différent. Bref, autant changer de véhicule….
  • l’impossibilité de placer une deuxième batterie de cellule pourrait être compensée par une première batterie plus grande mais il faut veiller à ce que sa capacité ne dépasse pas de 20% celle de la batterie moteur. Quant à son emplacement, elle pourrait se situer sous le siège conducteur.

En gros, seule l’absence des commandes au volant n’a pas de solutions… Soit nous refusons le véhicule sans être sûrs d’avoir un nouveau à temps avant nos vacances, soit nous demandons une compensation au vendeur.

Nous réfléchissons donc à une proposition qui ne soit ni trop gourmande, ni trop perdante pour nous :

  • toute de suite, on pense à la roue de secours… ca coûte bonbon ; ils pourraient nous l’offrir (360,-e jante et pneu, montage non compris)
  • de même, quelques produits d’entretiens et accessoires (barre de rangement, papier wc dissolvable, deux cubes de gaz …)
  • un up grade de l’auto radio, compatible avec une caméra de recul qu’ils devront installer, permettant de récupérer un semblant de commandes (vocales, notamment) et d’afficher l’écran du GSM (système Androïd Auto). Notre choix se porterait donc sur un Kenwood (1.300,-e), soit 200 euros plus cher que celui qu’ils nous proposaient
  • un up grade de la première batterie cellule (150A au lieu de 100A) et donc, le rajout d’un booster de charge, remplaçant le coupleur séparateur entre la batterie moteur et la batterie cellule permettant d’aller au delà des 20% de différence entre les deux batteries. Ceci résoudrait l’absence d’une deuxième batterie cellule
  • un up grade du panneau solaire, de 100 à 140 watts,  pour compenser la perte de la deuxième batterie et si c’est faisable par rapport à la taille du toit.

Bref, un surcoût pour eux de 1.100 euros. A négocier… 

Quelques jours plus tard, Nous en mode Schwarzenegger… 

Le vendeur nous propose un Parrot, un kit bluetooth annexe. On est un peu déçu… et heureusement, on avait anticipé le coup. On propose toute la liste qui précède… BINGO ! On a obtenu, sans le moindre coût supplémentaire : 

  • l’autoradio souhaité Kenwood avec système Androïd Auto
  • un panneau solaire de 140 watts, la place ne permettant pas la deuxième batterie cellule, ni une première. Initialement, c’était un 100 watts.
  • la roue de secours (support et montage)
  • un cube de gaz, un isolant extérieur pour la cabine, un cric et un kit de consommable (papier et produit WC, micro pur, gel silicone)

Le tout livré le 21 juin à 16h… Croisons les doigts.

 

Pourquoi ce modèle et ces options

Sur la page Homer vous trouverez une brève description de notre fourgon aménagé. On vous propose ici de parler un peu plus de notre van et d’exposer les raisons du choix de ce modèle.

Comme vous auriez pu le lire dans notre premier article On the road, on s’est décidé, le choix de vacances roadtrip était une certitude (quoique…) contrairement au modèle ! C’est d’ailleurs après avoir tergiversé pas mal que nous avons construit la rubrique Choisir son véhicule où nous avons rassemblé les principales questions à se poser pour opter ou non pour tel modèle. 

D’un point de vue personnel, voici les raisons pour lesquelles nous avons choisi ce modèle :

  • sa taille « compacte » remplace l’une de nos deux voitures au quotidien au contraire d’un motorhome (de type capucine, intégral ou profilé) qui aurait représenté une plus grosse dépense ;
  • sa taille reste dans les standards (camionnettes), pratique pour les ferries et les villes (même si nous pouvons oublier les parkings souterrains) ; 
  • Chausson est une marque française assez fiable, connue et restant abordable avec pas mal d’options ;
  • ce modèle comprenait quatre couchages à l’arrière et amovibles selon le nombre de passagers. Il n’occupent donc pas l’espace repas. Pratique si l’un souhaite se reposer et l’autre bénéficier du coin repas. Pratique aussi en cas de sieste d’enfants ; 
  • nous avons bénéficié d’une belle promotion sur une édition proposant pas mal d’options (GPS, caméra de recul, réservoir des eaux usées isolé, porte coulissante pour la salle de bain, chauffage programmable, …)

Nous avons ajouté quelques options qui nous semblaient indispensables en vue de nos destinations (d’autres marques les proposent aussi) : 

  • le chauffage sur le carburant et non au gaz. La raison ?  Tous les raccords ne sont pas compatibles selon le pays où vous achetez votre bouteille de gaz ; 
  • une deuxième batterie de cellules, très utile lorsque le chauffage est branché sur le carburant car cela consomme plus d’électricité ;
  • un kit d’altitude pour le chauffage modifiant l’injection de carburant dans le système de chauffage. En effet, au delà de 1.400m d’altitude, le système s’encrasse ;
  • le système de sécurité du gaz, un crash sensor, qui permet de laisser le gaz ouvert en roulant (pratique pour le frigo) mais qui, en cas de choc, verrouille la bouteille ; 
  • un panneau solaire pour recharger plus facilement les batteries et donc augmenter l’autonomie électrique ; 
  • un régulateur solaire plus performant de type MPPT qui permet une meilleure gestion du panneau solaire et un meilleur chargement de la batterie ; 
  • un convertisseur 12v-220v afin de recharger portables et ordinateurs lorsque nous ne sommes pas raccordés à une borne électrique ;
  • le store avec un auvent quick-fit, utile pour agrandir l’espace de vie lors des jours de pluie ou vent. Sur certains forums, nous avons lu que d’autres voyageurs plantaient la tente des enfants dans l’auvent.

Voilà pour ce qui est d’Homer… il ne reste plus qu’à faire sa connaissance, l’apprivoiser et le rôder ! 

 

En complément, à lire sur le Monde du Camping Car : 10 vérités sur les fourgons aménagés, des camping-cars pas si différents

On the road, on s’est décidé !

Après un an à cogiter sur le modèle, à visiter les show rooms, à peser les pour et contre, Homer, notre fourgon, est presque en vue ! J-30 !

Retour sur une épopée d’hésitations et de choix.

Depuis 2004, nous avons testé différents types et lieux de vacances : l’hôtel classique, le circuit en voiture, la location d’un gîte, le trek, le camping, le culturel, le grandeur nature, le farniente et même le all-in… Tous ont leurs avantages et leurs inconvénients et surtout leur philosophie et il n’y en a pas une meilleure qu’une autre ! Les envies, les budgets sont propres à chacun et évoluent avec le temps !

C’est en 2014 que nous découvrons le roadtrip en van grâce à un ami et à son Mercedes Vito aménagé par Westphalia. Cette première expérience d’une dizaine de jour à travers la Toscane a tout changé !

De retour au métro-boulot-dodo, l’idée d’acquérir un van fait son chemin. Mais cela nous semble encore un rêve inaccessible et peu raisonnable.

N’étant pas deux aventuriers prêts à tout lâcher pour un tour du monde, nous mettons nos deniers dans des briques et tentons de consolider nos vies professionnelles respectives. Mais il nous manque quelque chose… le brin de folie, l’évasion.

La réflexion mûrit, nous lisons, nous comparons, nous discutons avec des personnalités très différentes autant pour nous convaincre de sauter le pas que pour faire le bon choix d’achat : des proches, des inconnus, des vendeurs, des blogueurs, des oiseaux migrateurs, des jeunes, des pensionnés, des anti camping-caristes…

Une occasion s’offre à nous, il faut se décider. Nous signons. Il s’appellera Homer.

Ce qui a fait couler l’encre du stylo sur le bon d’achat :

  • voyager est un rêve accessible et enrichissant tant sur le plan humain et que culturel ;
  • nos briques ne vous accompagneront pas dans la tombe mais les souvenirs des paysages oui !  ;
  • en listant nos destinations de rêve, nous avons constaté que 75% se trouvaient en Europe aisément parcourable avec ce type de véhicule ;
  • ce mode de voyage nous paraissait un compromis de vie entre aventure et stabilité ;
  • ce type de voyage est moins onéreux que les séjours en hôtels et en circuit voiture ;
  • le coût total du véhicule ne nous semble pas excessif sur une année si on l’utilise au moins 6 semaines/an. Le surplus financier qu’il représente par rapport à une voiture est ainsi aisément amorti sur une dizaine d’années et durant ce temps, nous aurons le temps de voir du pays !
  • partir où on veut et quand on veut, voyager à notre rythme et non à celui des réservations !
  • la possibilité de changer d’endroits tous les jours ou presque et de garder une petite maison roulante ;
  • avec une trentaine de jours de congé par an, autant en profiter lors de petites escapades et dans de lointaines contrées et il faut bien le dire, la Belgique n’est pas connue pour son agréable météo

Comme vous le voyez, se décider à se lancer sur la route ne fut pas facile… Et après, il a fallu choisir le modèle et les options, une autre paire de manches !

 

 Pour plus d’infos sur les options et accessoires, consultez l’article : Pourquoi ce modèle et ces options